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L’aveuglement des hommes de notre épôque est complet, et terribles sont les souffrances qui en ont les suites. Mais ni l’aveuglement ni les souffrances ne peuvent durer.

La vérité commence à se faire jour.

[II]

L’homme peut être envisagé comme un animal parmi les animaux ne vivant que de l’heure présente; peut être envisagé comme membre d’une famille, d’une société, d’un peuple vivant des siècles, peut et doit être (parce que la raison l’y oblige) envisagé aussi comme membre, partie de l’univers vivant un temps infini.

Le rapport qu’établit l’homme envers sa personalité et l’univers dont il se sent partie et la règle de conduite que découle de ce rapport, est ce que a toujours été et sera toujours le principe dirigeant de la vie humaine, ce que les gens raisonnables entendent et comprennent sous le mot religion.

[III]

Nous ne savons pas et ne pouvons pas savoir, en quoi consiste le bien général du genre humaine. Mais ce dont nous sommes tous également convaincus, c’est que ce bien ne peut être atteint que par l’obéissame de chaque homme non aux différentes loit proclamées par les hommes dans différents pays, mais seulement par l’obéissance à la loi de l’amour que chaque homme trouve dans son coeur, ainsi que dans les enseignement de tous les sages du monde.

[IV]

«Ne soyez donc point en souci pour le lendemain; car le lendemain dura soin de ce qui le regard; à chaque jour suffit sa peine».

C’est une grande vérité. Le grand avantage de notre vie est que nous ne savons pas ce qui nous attend. La seule chose nécessaire et qui convienne toujours et à toutes les conditions c’est l’amour entre les hommes. L’amour ne peut se manifester que dans le présent.

[V]

Un homme conscient de sa spiritualité est au-dessus de tous les maux qui peuvent l’attaquer.

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