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faussetés qu’elle a commises pour fonder la Société Théosophique. C’est ce que moi même je vous ai dit, Monsieur, dans mon salon.

Quant à votre seconde supposition qui serait que m-r Sol. est irresponsable — elle me fait sourire, surtout lorsque je songe que cet argument est invoqué par mad. Blav. sans doute. Je vous assure que si la correspondance de m-r Sol. et de m-me Blav. était soumise à l'examen de docteurs aliénistes, ils ne seraient pas embarrassés pour prononçer et dire lequel des deux est dans son bon sens. J’ai à ce sujet le témoignage du D-r Charles Richet. Mais permettez moi de relever une contradiction qui est de votre chef. Vous me conseillez de ne pas communiquer le dossier Blavatsky — et c’est tout à fait mon avis, n’ayant qu’un seul désir c’est que cette affaire soit enterré au plus vite. Et d’autre part, vous dites que si m-r Sol. n’obeit pas aux injonctions de mad. Blav. (car je ne veux pas considérer qu’elles viennent de vous) vous lui conseillerez vous même d’agir contre lui. Ce sera donc vous qui jetterez cette affaire dans la publicité. Je ne doute pas un seul instant que m-r Sol. ne réponde aux propositions de mad. B. par le plus profond mépris. Est ce que un honnête homme peut avoir deux paroles? Si m-me B. avait lu attentivement les lettres de m-r Sol. elle aurait vu qu’il est prêt à tout… Mais enfin que veut donc mad. B.? la publicité? Ah, Monsieur, comment ceux qui aiment la Théosophie peuvent-ils pousser m-me B. dans cette voie? Bref si cela doit être cela sera et chacun ira au combat fort de sa propre armure. Voilà 6 mois que je ne réponds que par le silence du mépris à tous les sots bavardages qui se tiennent sur mon compte et sur celui de mes amis, mais le jour où la calomnie ira trop loin et deviendra publique — on verra si j’ai peur! Croyez bien que ce jour là dans la presse et ailleurs ce ne seront pas les interprétations de m-me Y. qui feront foi, mais bien la traduction de l’expert juré. D’ailleurs alors même qu’il y aurait discussion sur une phrase — l’ensemble de la lettre et de toute la correspondance de m-me B. suffira pour la condamner devant l’opinion publique. Ce ne sera pas seulement l’incident Bl. — Sol. ou L. — Mohini qui viendront au jour. De tons les coins du monde il surgira de nouvelles choses qui, alors même

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|faussetés qu’elle a commises pour fonder la Société Théosophique. C’est ce que moi même je vous ai dit, Monsieur, dans mon salon.

Quant à votre seconde supposition qui serait que m-r Sol. est irresponsable — elle me fait sourire, surtout lorsque je songe que cet argument est invoqué par mad. Blav. sans doute. Je vous assure que si la correspondance de m-r Sol. et de m-me Blav. était soumise à l'examen de docteurs aliénistes, ils ne seraient pas embarrassés pour prononçer et dire lequel des deux est dans son bon sens. J’ai à ce sujet le témoignage du D-r Charles Richet. Mais permettez moi de relever une contradiction qui est de votre chef. Vous me conseillez de ne pas communiquer le dossier Blavatsky — et c’est tout à fait mon avis, n’ayant qu’un seul désir c’est que cette affaire soit enterré au plus vite. Et d’autre part, vous dites que si m-r Sol. n’obeit pas aux injonctions de mad. Blav. (car je ne veux pas considérer qu’elles viennent de vous) vous lui conseillerez vous même d’agir contre lui. Ce sera donc vous qui jetterez cette affaire dans la publicité. Je ne doute pas un seul instant que m-r Sol. ne réponde aux propositions de mad. B. par le plus profond mépris. Est ce que un honnête homme peut avoir deux paroles? Si m-me B. avait lu attentivement les lettres de m-r Sol. elle aurait vu qu’il est prêt à tout… Mais enfin que veut donc mad. B.? la publicité? Ah, Monsieur, comment ceux qui aiment la Théosophie peuvent-ils pousser m-me B. dans cette voie? Bref si cela doit être cela sera et chacun ira au combat fort de sa propre armure. Voilà 6 mois que je ne réponds que par le silence du mépris à tous les sots bavardages qui se tiennent sur mon compte et sur celui de mes amis, mais le jour où la calomnie ira trop loin et deviendra publique — on verra si j’ai peur! Croyez bien que ce jour là dans la presse et ailleurs ce ne seront pas les interprétations de m-me Y. qui feront foi, mais bien la traduction de l’expert juré. D’ailleurs alors même qu’il y aurait discussion sur une phrase — l’ensemble de la lettre et de toute la correspondance de m-me B. suffira pour la condamner devant l’opinion publique. Ce ne sera pas seulement l’incident Bl. — Sol. ou L. — Mohini qui viendront au jour. De tons les coins du monde il surgira de nouvelles choses qui, alors même}}}}