Страница:L. N. Tolstoy. All in 90 volumes. Volume 66.pdf/446

Эта страница не была вычитана


591. В. Г. Черткову от 9 декабря 1893 г.


* 592. Жану Фино (Jean Finot).

1893 г. Декабря 10. Москва.

Monsieur,

Je suis vraiment désolé du désagrément que vous a causé ma lettre publiée dans l’Echo de Paris.1 Je crois que vos informations sur différents articles tirés de mes écrits et publiés en français sous de nouveaux titres et dans de très mauvaises traductions, sont parfaitement vraies. Je n’ai jamais approfondi la chose, ne m’y interessant guère. Mais malheureusement pour ce qui est de l’article «Le non agir» — je ne pouvais pas agir de la même manière, et ai été obligé, à mon grand regret, d’insérer ma lettre dans l’Echo de Paris, à cause de promesse que j’avais faite à la «Revue de famille» — de lui donner cet article. La note au bas de la page de votre journal pouvait être comprise de manière à faire croire que j’avais moi-même donné cet article à cette Revue.

Pour ce qui de la traduction, comme je tenais particulièrement à ce que cet article, qui répondait à des idées, émises par des écrivains français,2 fut bien traduit, je fis la traduction moi-même et l’envoyais à la rédaction de la «Revue de famille»,3 et à cause de cela je fus très désagréablement impressionné par les bévues et les non-sens, dont est rempli la traduction qui parut dans votre journal. Je vous prie de m’excuser, Monsieur, si je n’entreprends pas le travail inutile de faire des corrections dans cette malheureuse traduction. S’il vous reste quelque doute sur son mérite, toute personne connaissant le Russe (il me paraît même que la connaissance du français suffirait), vous dira que cette traduction est au dessous de toute critique. Je vous prie donc d’accepter mes excuses et mes regrets bien sincères du désagrément que je vous ai causé, bien involontairement, et de croire à l’assurance de toute ma considération.

Léon Tolstoi.

Monsieur Jean Finot (Paris. 32. Rue.de Verneuil).

Милостивый государь,

Я истинно опечален неприятностью, которую вам причинило мое письмо, опубликованное в «Echo de Paris».1

441