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Иван Иванович Горбунов-Посадов (1864—1940) — поэт, близкий друг Толстого, редактор и издатель «Посредника»; редактор-издатель журналов «Свободное воспитание», «Маяк», издатель «Сельского деревенского календаря» и др.; автор многих статей о Толстом. См. о нем: «Сорок лет служения людям. Сборник статей, посвященных общественно-литературной и книгоиздательской деятельности И. И. Горбунова-Посадова», М. 1925.

В 1888 г. Горбунов был заведующим конторой «Посредника».

1 Проект переделки и дополнения лубочной повести «Бова королевич» для народного чтения Горбуновым выполнен не был.

2 Казимир Станиславович Баранцевич (1851—1927), писатель-народник.

3 «Битва русских с кабардинцами, или прекрасная магометанка, умирающая на гробе своего мужа» — лубочная повесть. Переделка Толстого этой повести и черновики ее неизвестны.

268. Р. Сайяну (R. Saillens).

1888 г. Октябрь? Я. П.

Monsieur. Je suis vraiment désolé de vous avoir causé de la peine et je vous prie de me pardonner ma faute, qui est bien involontaire, comme vous allez voir. Il parait en Russie une feuille mensuelle très peu répandue: le Rabochie,1 c’est à dire: L’Ouvrier. Un de mes amis2 me donna le numéro de ce journal dans lequel se trouvait une traduction et une adaption à la vie russe de votre récit le père Martin, sans nom d’auteur, en me proposant de profiter de ce récit pour en faire un conte populaire.3 Le récit me plut beaucoup; je ne fis que changer un peu le style et ajouter quelques scènes et le remis à mon ami pour le publier sans mon nom, comme cela était convenu non seulement pour le père Martin mais même pour les récits, qui étaient de moi. Pour la séconde édition l’éditeur me pria de lui accorder le droit de mettre mon nom aux récits qu’il avait reçus de moi. J’y consentis sans penser que parmi ces récits dont huit étaient de moi le récit Martin ne l’était pas. Mais comme il avait été réfait par moi, l’éditeur y mit mon nom comme aux autres. — Dans l’une des éditions redigées par moi je fis ajouter au titro: L’à où est l’amour, là est Dieu la parenthèse: emprunté de l’anglais, l’аmі qui m’avait donné le journal m’ayant dit que le récit était d’un auteur anglais. Mais dans mes oeuvres complètes on a omis la parenthèse et le traducteur a fait la même faute. — C’est ainsi, monsieur, qu’à mon grand regret je me suis rendu coupable envers

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