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20 артиллерийской бригады, сослуживец Толстого, часто упоминающийся в его дневнике 1852—1854 гг., письмо которого ко Льву Николаевичу от 16 сентября 1854 г. сохранилось в АТБ.

28 что я прошу вспомнить обо мне.

* 47. Т. А. Ергольской.

1851 г. Июня 24. Старый Юрт.

24 Juin.

Le soldat qui a porté ma lettre du 22 à la poste1 vient de m’apporter la vôtre,2 chère tante, dans laquelle vous dites, que j’ai voulu vous reprocher votre indifférence. — Chère Tante. Comment pouvez vous croire, que moi, pour qui votre tendre affection et la ferme confiance, que j’ai dans votre amour, est un point d’appui [pour moi] dans tous les moments difficiles de la vie, que j’aie l’idée de vous reprocher votre indifférence? Non, vous êtes injuste! Vous savez, bonne tante, que si j’ai des défauts ce n’est pas la franchise, qui me manque. Eh bien je vous direz avec cette franchise, que votre lettre m’a fait verser des larmes. Pourquoi avoir de ces tristes pensées? — Vous dites que vous n’espérez plus revoir Nicolas. — Pourquoi le croire, espérons en D'ieu. Dans 4 ou 5 mois de nouveau nous nous réunirons tous à Ясное, de nouveau recommencerons ces douces causeries. — Vous êtes trop nécessaire pour notre bonheur pour que Dieu ne vous conserve point. —

J’ai pris la ferme décision de rester servir au Caucase. Je ne suis pas encore décidé, si ce sera au militaire ou au civil auprès du Prince Voronzoff,3 mon voyage à Tifliss4 décidera de la chose. Dites à Valérien et à Marie,5 que je leur fait cadeau de mon piano et que je les prie de ne pas me remercier; car il n’y a aucun mérite à faire cadeau d’une chose dont on n’a pas besoin. Envoyez le leur, je vous prie. — Faites dire, je vous prie, à Arsénieff6 que la nouvelle de sa convalescence m’a fait beaucoup de plaisir et que je l’embrasse tendrement malgré sa figure bourgeonnée. —

Моимъ вѣрнымъ и добрымъ слугамъ Гашѣ7 и Прову8 кланяюсь. — Adieu, chère tante, je baise mille fois vos mains. —

Léon.
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