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ПРИБАВЛЕНИЯ
Прибавление I

L’ассueil

Si tu veux que ce soir, à l’âtre je t’accueille,
Jette d’abord la fleur, qui de ta main s’effeuille,
Son cher parfum ferait ma tristesse trop sombre;
Et ne regarde pas derrière toi vers l’ombre,
Car je te veux, ayant oublié la forêt
Et le vent, et l’écho et ce qui parlerait
Voix à ta solitude ou pleurs à ton silence!
Et debout, avec ton ombre qui te devance,
Et hautaine sur mon seuil, et pâle, et vénue
Comme si j’étais mort ou que tu fusses nue!
(Henri de Régnier: «Les jeux rustiques et divins».)[1]

V
«Oiseau bleu couleur du tempe».

Sais-tu l’oubli
D’un vain doux rêve,
Oiseau moqueur
De la forêt?
Le jour pâlit,
La nuit se lève,
Et dans mon cœur
L'ombre a pleuré;
O, chante-moi
Ta folle gamme,
Car j’ai dormi

Ce jour durant;
Le lâche émoi
Où fut mon âme
Sanglote emmi
Le jour mourant.
Sais-tu le chant
De sa parole
Et de sa voix,
Toi qui redis
Dans le couchant
Ton air frivole

  1. [Прием Если желаешь ты, чтобы нынче вечером я принял тебя у своего очага, сперва брось цветок, с которого ты своею рукой обрываешь лепестки; его бесцветное благоухание слишком помрачило бы печаль мою, и не оглядывайся в тень позади себя, потому что я хочу увидеть тебя, забыв и лес,